Peu de nouvelles du début d’année
, par Cédric
L’année 2025 démarre dans le flou pour l’association Pastèque et le logiciel du même nom. On vous souhaite que l’année se passe sans encombres et sans régressions.
Pas de nouvelles de la LF2024 pour 2025
Avec la dissolution de l’assemblée, le projet de loi finance 2024 pour 2025 a été reporté. Aux dernières nouvelles il devrait être à nouveau débattu lors du premier trimestre 2025.
Peu avant la dissolution, l’assemblée nationale avait rejeté le texte amendé dans sa globalité, mais tant l’assemblée que le sénat avaient voté pour l’amendement supprimant la possibilité d’attestation individuelle des logiciels de caisse. Le gouvernement de l’époque avait par contre changé sa position, initialement pour la suppression des attestations, pour prendre le temps d’étudier la question plus en détail.
Les discussions concernant ce point précis n’ont pas encore repris.
Travaux de restructuration de l’API
En vue d’une potentielle certification, l’architecture de Pastèque est en cours de révision pour en limiter le périmètre et faciliter l’étude et l’intégration de modifications en isolant la partie enregistrement des tickets.
Cette refonte fait suite aux travaux d’homogénéisation des différents logiciels de la suite Pastèque démarrés il y a un moment. L’objectif est de créer un cœur certifiable fonctionnant avec le minimum d’informations possible, c’est à dire des tarifs, des montants de taxes et des montants et modes de paiement. Et c’est tout.
Tout le reste sera toujours présent, mais indépendant de ce cadre. Pour les personnes qui connaissent bien l’architecture actuelle, l’API certifiable ressemblera au mode miroir actuel. Les caisses se connecteront à cette API (centralisée ou non, tout dépendra de ce qui est possible dans le cadre de la certification) et iront chercher les autres informations sur une autre API (comme le catalogue produits, les comptes clients, etc). L’API actuelle ne disparaîtra pas, mais pourra devenir une source parmi les autres, comme c’est le cas avec les interfaces de gestion. Dans le cas extrême, la caisse pourra même fonctionner sans, mais la prise de commande sera beaucoup trop fastidieuse pour les cas réels d’usage, en saisissant à chaque commande les informations produit.
Ainsi plutôt que de créer des connecteurs pour dupliquer les informations d’une source tierce vers Pastèque, par exemple pour piloter Pastèque depuis Dolibarr ou Open Food Network, la caisse pourra se connecter directement à ces sources, avec une couche de compatibilité pour envoyer les informations au format attendu par la caisse.
Si la certification devient obligatoire, le périmètre à certifier (la version majeure pour les termes techniques) sera ainsi réduite avec la volonté de créer un code commun entre l’API et la caisse pour limiter l’étendue à étudier. La caisse devra également être certifiée, mais la version majeure sera limitée au processus d’encaissement et d’enregistrement des tickets. Toute la partie gestion de commande fera partie de la version mineure, qui fera tout de même partie de la certification, mais qui devra simplement assurer que le processus de paiement et d’enregistrement n’est pas altéré.
Si la possibilité d’attestation est conservée, ces changements permettront tout de même d’assouplir l’intégration de nouvelles fonctionnalités, comme la gestion des commandes pré-enregistrées de la version 9 ou l’ajout d’informations comme des catalogues multiples ou des informations de session. Par la même occasion l’intégration à un ERP en sera facilité, puisque ce sera une fonctionnalité interne.
Ces modifications sont encore en cours et prendront un certain temps. Le code n’est pas encore publié, la structure n’est pas encore tout à fait établie. Le projet se fera en deux temps, dans un premier temps avec la création d’un cœur fonctionnel, robuste et documenté et dans un second temps son intégration dans l’existant.